Petite visite de Villers-Lès-Luxeuil
Vue générale
Photo prise du versant qui domine le village au sud et qui permet de voir l’autre versant situé au nord du village.
On voit le mur du cimetière. C’est le printemps, les arbres sont en fleurs.
Pas encore de verger sur le versant situé au nord du village.
Ils ne seront plantés qu’après la guerre de 14-18.
Rue principale
Carrefour CD. 140, route d’Ehuns et rue de la Bascule. La fontaine coule. Il y a ou il y a eu des élections cantonales, candidats, Paul Causeret et (Emile ?) Couval (ce dernier habitant à Villers). La maison au premier plan était l’épicerie François démolie aujourd’hui. Un laurier-rose trône dans un cuveau à droite de la porte. Les tonneaux sont sortis, ça sent les vendanges. Beaucoup de bois devant les maisons. Les habitants sont sortis pour être sur la photo. La 2° personne en partant de la gauche n’a pas lâché sa broderie, peut-être même brode t’elle encore ? Beaucoup de brodeuses à cette époque (broderie de Luxeuil).
Monument
Pas encore de grille autour, pas de plaque pour les morts de 39-45. A droite petit bâtiment en bois c’est le bûcher de l’école. La pyramide au sommet est à peine visible (très éclairée par le soleil).
Photo plus récente. Les 2 petites zones de pelouse de part et d’autre, sont entourées de grillage.
La guerre de 39-45 a eu lieu.
Eglise
Clocher en dolomie-moellon coiffé d’un dôme à l’impériale typiquement comtois
La voûte présentait sans doute déjà des fissures préoccupantes qui nécessiteront par la suite 2 interventions lourdes pour la consolider puis pour la restaurer. Le mobilier est identique à ce que l’on peut voir aujourd’hui. C’est d’ailleurs cette bonne conservation sans destruction ni enlèvement et la présence d’importantes boiseries qui a permis le classement ou l’inscription à l’inventaire supplémentaire de monuments historiques de la plupart des pièces.
Baptistère de l’église précédente datée de 1541. Utilisé aujourd’hui comme bénitier (cuve en cuivre à l’intérieur). 3 têtes d’angelots joufflus sur la base. Chacune des 8 faces de l’octogone porte une sculpture : vierge à l’enfant - St Jean – Baptiste tunique en poil de chameau, agneau et livre – Ste Catherine, roue à crochet et épée de son supplice – Saint en armure foulant au pied un lion – Ste Marie Madeleine avec vase à parfum - St Jacques, bourdon et large chapeau – Ste Barbe, tour et palme du martyre – 8° personnage non identifié. La pierre est de la dolomie-moellon roche non accessible à Villers et qui peut provenir au vu de sa qualité des carrières de Meurcourt ou de Neurey. Premier objet classé monument historique dans l’église de Villers (dès 1910).
Gare
Le quai de chargement et le petit bâtiment situé au fond ont disparu. Le cycliste semble avoir une canne à pêche fixée sur le cadre, on est proche de la rivière. Voie ferrée de Vesoul à Corravillers construite entre 1907 et 1912. Arrêt définitif le 1° mars 1938. Chaque village possède une gare toujours visible aujourd’hui, Breuches, Abelcourt, Velorcey, Meurcourt etc…
Féculerie
Le pont sur la Lanterne devant la féculerie Couval. Au fond les premières maisons de Ste Marie. La voie ferrée est installée sur la route pour franchir la rivière. Entre la route et le bâtiment de la féculerie on voit des bacs en maçonnerie destinés à loger les résidus après extraction de la fécule. Aujourd’hui il y a là la Société Saônoise de Contreplaqué. Les bâtiments et la cheminée du premier plan ont disparu. Seule subsiste la maison située au fond.
Haute-Saône = Haute Patate, grosse production de pommes de terre. Vendues pour en extraire la fécule (amidon), destinée essentiellement à l’industrie textile (tissages). Beaucoup de féculeries dans le secteur, Breuches, Baudoncourt etc…
Le berger
Le pâtre communal surveille les truies des habitants, sur un terrain appartenant à la commune et situé au-delà du gros tilleul, en direction de Mailleroncourt. Aujourd’hui cette zone est totalement boisée. Au fond le village.
Le gros tilleul
Le « gros tilleul ». Déjà signalé comme tilleul ancien sur l’atlas du préfet Dieu édité en 1858.
Perclus de gui il a été cassé et ouvert par les grosses neiges de l’hiver 85-86. Le tilleul replanté au même endroit pour le bicentenaire de la révolution en 1989 a été obtenu à partir d’une bouture de l’ancien. C’est donc génétiquement le même.
Promenade dominicale, le curé du village avec l’épicier M. François.
Photo plus récente. Le CD 140 n’est pas encore goudronné.
Un grand merci à Mr Loiselier pour le prêt de ses cartes postales et à JM Chanson pour les commentaires