Cérémonie de la croix de Lallevaux - Le Dimanche 14 septembre 2008
Une cinquantaine de personnes de Mailleroncourt et de Villers-Les-Luxeuil se sont réunis vers cette nouvelle croix. Une plaque y a été fixée, en mémoire des morts de la 141 et 143ème division d’infanteries qui ont libéré nos deux villages les 13 et 15 septembre 1944.
En effet, Georges Oudot, 44 ans et Odette Leipp, 31 ans, mère depuis trois mois d’une petite Marguerite, téléphonent à la préfecture pour savoir si Villers est libéré. Ils veulent aller chercher du pain au Moulin Narjoz. On leur annonce que Villers n’est plus occupé mais la confusion s’établit entre Villers-Les-Luxeuil et Villers-le-Sec. Ils partent donc à quatre : Georges, Odette, un chauffeur et peut-être l’officier Melvin Clémens (mais il reste un petit doute sur son identité). A la sortie du bois, avant Villers, où se trouvait le grand Tilleul, une batterie Allemande arrête le véhicule et ouvre le feu. Le chauffeur est tué, les trois autres, blessés sont amenés à Abelcourt. L’officier américain est laissé sur place, au milieu du village. Georges et Odette seront cependant torturés. Ils seront achevés sur la route de Mailleroncourt à 16 h, d’une balle dans le front.
Villers sera libéré le lendemain.
Une cérémonie très réussie, et très émouvante.
En effet, Georges Oudot, 44 ans et Odette Leipp, 31 ans, mère depuis trois mois d’une petite Marguerite, téléphonent à la préfecture pour savoir si Villers est libéré. Ils veulent aller chercher du pain au Moulin Narjoz. On leur annonce que Villers n’est plus occupé mais la confusion s’établit entre Villers-Les-Luxeuil et Villers-le-Sec. Ils partent donc à quatre : Georges, Odette, un chauffeur et peut-être l’officier Melvin Clémens (mais il reste un petit doute sur son identité). A la sortie du bois, avant Villers, où se trouvait le grand Tilleul, une batterie Allemande arrête le véhicule et ouvre le feu. Le chauffeur est tué, les trois autres, blessés sont amenés à Abelcourt. L’officier américain est laissé sur place, au milieu du village. Georges et Odette seront cependant torturés. Ils seront achevés sur la route de Mailleroncourt à 16 h, d’une balle dans le front.
Villers sera libéré le lendemain.
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